Printemps 2002, un charmant couple expatrié, habitant la préfecture d’Ishikawa, célèbre la naissance de leur second fils : Abel. Ce bébé grandira normalement aux côtés de son grand frère Caïn de façon tout à fait naturelle, son enfant sera tranquille et insignifiante : Frôlant le bon élève à l’école, si ses résultats s’étaient trouvés légèrement supérieur, il était entouré d’une bande d’amis fidèle avec lesquels il aimé passer son peu de temps libre. Sa vie prend un tournant en 2023, peu après la découverte du gène V au Japon et que les signalements d’individus fous dotés de pouvoir ne faisaient qu’augmenter.

Alors qu’il se rendait chez ses parents pour célébrer son anniversaire, Abel trouva la porte d’entrée fraîchement troué, comme liquéfié par de l’acide. Lorsqu’il entra pour se précipita dans le salon, il y trouva une vision d’horreur qui le mettra en pleure : Son père avait le visage fondu et seul sa machoir subsistait de sa tête, sa mère elle avait la gorge liquéfié, sa tête séparé des épaules, de Caïn, il ne subsistait que le côté gauche de son corps ainsi qu’une vulgaire babiole en verre qu’Abel avait offert à son frère lorsqu’il était encore petit garçon. Le responsable de ce drama ? Un énième détenteur du gène V devenu fou et lancé dans un élan meurtrier ; Abel trouva ce dernier dans le jardin de la maison, il n'eut qu'à regarder le trouant dégoulinant d'acide pour apercevoir celui qui changea la vie du jeune homme. En l’apercevant, Abel alors en pleurs ressentie deux sentiments au même instant : Il était à la fois fou de rage, noir de colère et fiévreux de revenge ; mais aussi terrorisé au possible, anéantie de tristesse et déséspérer de la vie. Il n’en fut pas moins pour que quelque chose en Abel ne s’emballe : Son gène V. Cette partie inconnue d’Abel lui-même le fit muter dans une souffrance terrible, son corps se déchirait et se distrait, ses omoplates se déformaient et s'étiraient, sa bouche se rigidifie et son crâne s'allongea.

Puis le vide, rien que le noir et le silence. Abel se trouvait seul dans le néant. Il se réveilla plus tard, combien de temps avait-il passé dans cette obscurité silencieuse ? Il n’en savait rien. Presque nue sur un toit, observant des rues à feu et à sang, entendant tir et hurlements, il se sentait plus effrayé que jamais, plus lâche qu’il ne l’avait jamais été, sursautant à chaque bruit sourd. Qui était-il d’ailleurs ? “Abel” répondit une mystérieuse voix impossible à situer.

Mais elle semblait dire vrai, cela semblait être vrai car l’instinct d’Abel le lui confirma. Il s'appelle donc Abel, comment s’appel la voix demanda t-il.

“Caïn” répondit la voix qui semblait se trouver dans la tête d’Abel.

Qui est cette voix demanda Abel ? Le silence, Caïn ne répondit pas. Abel redemanda et fut coupé en plein milieu de sa demande.

“Si je ne te répond pas c’est que ce n’est pas important.” affirme Caïn d’une voix sèche et autoritaire à laquelle Abel se pliera immédiatement.

Alors qu’il se demandait comment allait t-il bien pouvoir descendre, Abel se retrouvit à nouveau dans les ténèbres. Cette fois le néant n’était pas vide. Une silouhette noir se trouvait face à Abel qui remarqua que de bien curieuses marques parcourait l’intégralité de son corps. La silouhette, habillé tout de noir et dont la tête se trouvait être le crâne d’un corbeau à une échelle humaine fixait Abel de ses yeux brûlant d’une flamme noire. Perçant jusqu' à l'âme du peureux qui n’osa pas prendre la parole. Le silence fut rompit par la silouhette vêtue tout de noir :

“Te souviens-tu de pourquoi nous sommes ?” Demanda avec mépris la silhouette.
"Sais-tu seulement ce que tu as gâché tout ce temps ? Ce que tu m’a empêché d’accomplir ?” Demanda-t-elle à nouveau avec amertume et dégoût.

“Bien sûr que non, tu n’es pas même capable de te souvenir de comment nous en sommes arrivés à devenir deux.” Dira la silhouette avant de reprendre avec tout autant de dédain. “Je dois cependant t’accorder que tu possède une certaine volonté caché sous tout cette... faiblesse.” Conclut-elle.

Abel n'eut pas le temps de questionner cette personne apparut de nul part qu’elle disparut aussitôt de son champ de vision, le néant fut à nouveau complètement vide à l'exception d’Abel, seul dans cet infinie vide. Au début, il ne fit que pleurer, enroulé sur lui-même, déversant toutes les larmes de son corps. Après un temps, la voix mystérieuse, qui se trouvait être celle de la silhouette se fit entendre.

"Peut-tu me faire le plaisir de te taire ? Tes gémissements sont pitoyables et fatigants.” Sèche, cruel et brutal sont ce qui qualifie au mieux cette injonction.

Abel se tut alors pendant un certain temps, puis il se mit à réfléchir. Après tout, il est faible, pas stupide. La silhouette peut l’entendre, il à donc un lien avec cet espace. Il peut donc en venir et sortir, Abel peut-il faire de même ? Alors il essaiera, au début par des moyens physiques, courant dans toutes les directions à la recherche d’une sortie. Sans résultat, puis il se recroqueville et tente de concevoir comment il pouvait sortir de ce lieu. Il se mit à voir ce qui semblait être le dehors. Il voyait cependant cela comme s’il voyait à travers les yeux de quelqu’un d’autre. La voix de la silhouette se fit alors à nouveau entendre.

“Je vois que tu fais des progrès, aussi ridicule et insignifiant soit-il, cela reste un progrès, félicitations. À ton rythme tu trouveras un moyen de sortie lorsque j’aurais mille ans peut-être.” Le moqua la voix.

Un rire s’ensuivit, mais Abel ne l’entendait pas comme il entendait la voix, cette fois-ci, le rire provient de son étrange vision. Il réfléchit alors et entrepris de concevoir plus fort à sortir d’ici jusqu’à ce qu’un autre rire ne provienne de sa vision, rire suivit de la voix.

“Tenace, plus qu’un chien. Tu es pourtant plus proche de la larve . Mais ta ténacité et ta volonté sont bien les seules qualités que je puisse te trouver, ainsi je consens à te les laisser.” Railla la voix.

Abel comprit finalement qu’il voyait à travers les yeux de la silhouette. Mais pourquoi se trouvait-elle dans le ciel ? Se demanda t-il. La voix lui répondit en soupirant

“Je ne suis nullement censé t’aider, après tout la loi des choses nous à fait ennemie. Note bien que ceci n’est nullement de la pitié, je ne fait que te donner ce qu’on à semble t-il oublié de te donner : Je vole car je suis un corbeau, mon corps est celui d’un corbeau pour l’heure, peut-être la prochaine fois serais-je sous forme humaine, mais pour l’heure, je revêt ma véritable apparence. Je peux bien t’accorder cela, puisqu’il n’y à aucune chance que tu prennes possession de ce corps !”

Abel ne comprit que la moitié de ce qui lui fut expliqué. Il passe le reste de son temps à réfléchir avant de comprendre la quasi-totalité de sa situation. Et cela le fit pleurer à nouveau. Puis il se concentra pour voir à travers les yeux de la silhouette, Caïn. Cette fois-ci, il semblait que le “corps” se trouvait au sol, sous sa “forme” humaine. Et Caïn semblait atteler à massacrer des êtres humains tétanisés de peur. Abel hurla alors, à nouveau en pleur, qu’il les laissait tranquilles. Caïn se contenta de glousser, Abel lui se concentra plus que jamais et finalement, il réussit à prendre possession du corps alors sous forme humaine. Il lui fallut quelques minutes pour comprendre ce qui se passait précisément et avant que Caïn ne reprenne l’ascendant, les humains purent s'enfuir. Caïn, brûlant de colère, reprit possession du corps et jura qu’il ne baissera plus jamais sa garde. Mais Abel avait compris comment sortir dehors. Et à mesure que le temps passait, il arrivait de plus en plus à lutter contre Caïn lorsque ce dernier se trouvait sous forme humaine, jusqu’au jour où il arriva à passer une journée complète sous forme humaine, puis deux, puis trois. Et Caïn reprit le contrôle en forçant sa forme éveillée à apparaître. Ce petit jeu dura plus de 30 ans, Abel à oublier depuis longtemps comment il en est arrivé là, Caïn lui malgré son savoir sur la question n’a rien dit à son alter égo.

Abel s’est depuis longtemps isolé dans la zone sinistrée afin de minimiser les risques si jamais Caïn venait à reprendre le dessus. Caïn lui, à fini par concéder la forme humaine à Abel, bien qu’il tente encore et toujours de le faire céder, il y arrive lorsqu’Abel se trouve dans un danger qu’il ne peut plus fuir ou qu’il ressent une intense émotion. Le statu quo s’est imposé entre Abel et Caïn, le premier n’aspire qu’à vivre en paix loin de toute violence mais la solitude lui pèse, le second rêve de destruction et de carnage mais la résolution surnaturelle du pleureur qu’est Abel lui complique fortement la tâche. Cette guerre interne arrivera un jour à son terme, reste à savoir qui l’emportera : Le pleureur, ou le tyrant ?

- Autres...
Abel est âgé de 24 ans tandis que Caïn est âgé de 32 ans. Au total, les deux cumulent donc 56 ans.

• Particularité physique : Abel possède des marques rouges sur l’ensemble de son corps. Ces marques sont apparues à la suite de son éveil, elles présentes des motifs aussi divers que variés et s'illuminent selon des circonstances encore indéterminées.