Berceau de tous les humains, le territoire de Kanto est celui dans lequel Shoko a grandi jusqu'à la fin de la guerre. Agriculteur, les deux parents de la jeune fille étaient deux humains luttant pour défendre leurs droits face aux personnes possédantes des pouvoirs. Ils sont morts dans les combats laissant leur fille livrée à elle-même. N'ayant plus d'endroit où rentrée, la jeune Shoko a été recueillis pendant un temps dans la famille de l'une de ses amies.

Peu après la fin de la guerre, son pouvoir a commencé à se développer. Le climat qui régnait à Kantô après la guerre était très tendus. Son entourage se révéla très méfiant face à l'émergence de son pouvoir. Initialement la jeune fille avait pour projet du caché aux étrangers pour pouvoir continuer sa vie auprès de ses amies mais celle-ci ne voulait pas d’une personne avec un pouvoir à leurs côtés.

À cette période, les personnes commençaient à être réparties en fonction de leurs pouvoirs et les autorités de Kantô lui ont « demandé » de rejoindre le royaume vert, étant juste majeur. Arrivant dans ce nouveau royaume sans rien, elle tomba rapidement dans la débauche pour pouvoir survivre. Elle gagne sa croute notamment grâce à son poste de danseuse dans des clubs louches la nuit. Impliquées dans toutes sortes de vices, elles avaient ainsi commencé à avoir un nouveau cercle social.

À l'occasion d'un travail occasionnel dans une plantation afin de boucler les fins de mois compliqué, elle s’est rendu compte que le modèle productif n’était pas efficace. En effet suite au remodelage des territoires par pouvoir, beaucoup des agriculteurs n’étaient pas originaire des préfectures du royaume vert. L’adaptation des pratiques a pris du temps, beaucoup limité l’utilisation de leurs pouvoirs au fait se faire pousser différentes variétés de plantes.

Originaire de terre proche de la frontière, elle savait la cultiver. Riche de son savoir mais aussi de son adaptabilité, elle a choisi d’investir tout ce qu’elle avait pour acheter un terrain. Son projet était d’être productive avec un faible espace en raison de ses moyens limités. Grâce à son pouvoir, elle a envahi le terrain de liane. Une amie avait choisi de l’accompagner dans son projet, cette personne avait la capacité très commune de pouvoir faire pousser des légumes. Les plantations prirent alors place sur les lianes. En réinvestissant son profit dans d'autres champs et en versant un salaire aux personnes qui participer, elle réussit à créer une entreprise fructifiant. Parvenue à sortir de son extrême pauvreté, elle est l’une des figures emblématiques qui ont réussi à profiter du contexte post guerre pour prospérer. Cette image extrême populaire est en réalité reliée par les médias. Elle a en effet su s’imposer dans le milieu de la presse s’imposant comme une femme à la pointe du modernisme. Faire briller son nom a toujours été important pour elle afin d’obtenir la confiance de la population pour améliorer son chiffre d’affaires. Ses relations amoureuses ont toujours été très tumultueuses car elle a déjà été marié trois fois. Chacune de ses relations a eu pour intérêt d’augmenter sa fortune et son pouvoir.

L’amour n’est pas une notion qui lui tient spécialement à cœur, elle est plutôt du genre « mante religieuse ». Le mariage a toujours été une formalité administrative lui permettant d’obtenir le soutien d’une population plus traditionaliste ne voulant pas d’une femme réussissant seule. Jamais satisfait de ses unions, Shoko n'est habitué à découcher régulièrement, se contentant du minimum d’obligation vis-à-vis de ses partenaires. Son dernier mari est décédé récemment de façon assez mystérieuse.

• Bienfaitrice de la veuve et de l’orphelin :

Acquérir des collaborateurs de talent mais surtout les conserver à toujours fait partie de son fer de lance. Les recrutements dans sa société sont réputés très spéciaux, Shoko a toujours promulgué l’entreprenariat féminin pour permettre aux veuves de guerres de pouvoir sortir de la pauvreté. Ainsi beaucoup de ses employés sont des personnes qui auparavant appartenaient aux bas-fonds de la ville. Parfois elle allait elle-même débusquer les personnes de talent dans les quartiers. Cette technique lui valait beaucoup de railleries ignorant qu’en réalité, ces personnes sont sa force : elles lui sont totalement dévouées et travaillent pour un salaire moins important. Des salariés moins exigeants et plus dociles qui lui ont permis de créer un business puissant.

Ces nouveaux talents ont permis à son entreprise notamment de diversifier son activité. Ayant perdu ses deux parents, elle contribue annuellement aux frais des orphelinats du royaume. Régulièrement, elle se rend dans ces lieux accompagnés par un journaliste afin de mettre en avant sa participation. À cette occasion, elle peut repérer des enfants au potentiel exceptionnel. Ces personnes particulièrement chanceuses sont alors gratifiées d’une subvention pour leurs études et d’une photo avec leurs nouvelles marraines. En guise de remerciement de cette dotation, l’enfant s’engage à accepter un emploi au sein de l’entreprise de sa nouvelle famille à sa majorité. L’orphelinat aussi une somme supplémentaire à cette occasion.

Vecteur d’emploi, Shoko participe donc à l’inclusion des personnes affaiblies par la guerre.

• Le contrevent de la révolution :

Le commerce du royaume repose sur les importations et les exportations. La stabilité géopolitique est particulièrement importante pour le commerce. Particulièrement consciente de la sensibilité de ce sujet, cette entrepreneuse a choisi de s’impliquer dans cette lutte constante qu’est la paix. Consciente que le bien-être des travailleurs est particulièrement important pour éviter la mise en place de grève pour demander de meilleure condition et freiner ses profits, elle s’est investie dans la construction d’un dialogue sociale. Pour permettre de cadrer les besoins et les demandes des employés, elle a mis en place un syndicat. Ainsi, elle peut s’assurer de négocier efficacement les conditions de ses employés en les adaptant le plus possible à ses besoins.

Naturellement, sa priorité restera toujours ses intérêts. En secret, elle n’hésite pas à mettre en place des combines pour évincer des personnes menaçant son profit, souvent par l’argent ou des petits arrangements. À une certaine occasion, elle a par exemple commandité l’assassinat de personne voulant mener des révoltes.

Elle profite aussi de l’impact qu’à sa production et la place importante qu’elle prend dans le quotidien du peuple. Le prix de la nourriture étant une source importante de conflit, elle s’est toujours assurée de limiter la fluctuation de ses prix. Ses employés jouissent en particulier de prix très intéressant sur les aliments produit par l’entreprise afin que chacun puisse s’alimenter. Ce choix coute très chère mais est motivé par une volonté de les inciter à consommer sa production. Shoko choisi donc de participer à l’enrichissement de ses acteurs économiques.

Pour permettre au différent membre de la filière agricole d’obtenir une meilleure reconnaissance, Shoko a mis en place une interprofession à destination de toutes les professions impliquées dans le processus de l’agriculture et de l’agroalimentaire. L’objectif est de permettre une harmonisation des procédés ainsi que la mise en place de standard commun à tous les professionnels. Des groupes de travail ont permis l’élaboration de textes proposés aux autorités telles que des textes sur la lutte contre la concurrence abusive ainsi que l'espionnage industriel. L’implication de Shoko lui a ainsi permis de prendre une place influente dans la représentation des commerçants. Ses intérêts en sont ainsi mieux défendus mais globalement, elle prend garde à respecter la place que prennent les nouveaux commerces et mettent en avant l’innovation notamment chez les jeunes. Le fruit de la coopération entre les agriculteurs est une résistance accrue face aux aléas et la défense de toutes les exploitations même les petites qui était auparavant en difficulté face à des acteurs plus importants.

L’éducation a également une part importante de ses bénéfices car elle investit souvent pour permettre le bon fonctionnement d’établissements scolaire supérieur spécialisée notamment dans l’horticulture.

Occasionnellement, Shoko participe à des cours en tant que professeur quand son emploi du temps lui permet. La demande pour ses cours est très importante car son expertise technico règlementaire est reconnue. Malheureusement, elle ne peut pas en dispenser autant qu’elle le souhaiterait car ses autres activités ne le lui permettent pas.

— 𝐀𝐔𝐓𝐑𝐄𝐒
Son obstination à vouloir faire pousser du raisin malgré son incapacité vient en réalité de sa passion pour le vin. Grande fan de viticulture, elle est en possession d’une magnifique vinothèque.
Plutôt gourmande, elle a une passion pour la nourriture et pourra donc se laisser amadouer pour cette dernière.
Amoureuse de la liberté, elle redoute se retrouver bloquée dans des espaces réduit. Son angoisse peut être apparentée à de la claustrophobie. Elle apprécie beaucoup les verrières.
Contrairement à ce que son titre de chef d’entreprise dynamique laisserait penser, elle apprécie beaucoup la terre. Le jardinage fait d’ailleurs partie de ses loisirs, lui permettant de maintenir un certain équilibre mental.
Bien que très peu important, elle possède des terrains agricoles sur le territoire de Kanto qui est en vérité son héritage familial. Bloquée par l’important rempart qu’est l’administration de Kanto, elle aimerait pouvoir revoir ces fermes qui l’ont abrité le temps de son enfance.
Actuellement, ces terrains sont entretenus par des employés sur lesquels elle a peu de pouvoir. Ils sont les mieux payés de l’entreprise car Shoko n’a pas le choix que de leur faire pleinement confiance même si ce n’est pas dans ses habitudes.
Très souvent, elle organise des réceptions pour son plaisir ou son cadre professionnel.
Malgré l’exubérance et sa richesse outrancière, elle se balade souvent dans la rue en quête de nouvelles idée et plan. Cela lui permet aussi de connaitre l’avis de la population et comment obtenir ses faveurs.
Très joueuse, Shoko apprécie beaucoup de parier.

• Particularité physique : Hormis ses pupilles tirant sur le mauve, elle ne se distingue pas particulièrement. Sa longue chevelure couleur ébène est souvent ornée d'apparats traditionnels. Elle est dotée d’une
forte musculature souvent cachée par des voilures. Habitué a caché son identité, il n’est pas
rare de la voir revêtir un masque ou un chapeau permettant de masquer son visage.