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Image de Francisco  Moreno

Zaël Kertia

Assassin Royal

16 ans • Non éveillé • Royaume Gris

Pouvoir du vent (son & ondes)

• CARACTERE :

Zaël est un artiste dans l’âme. Il adore jouer du violon et ainsi peindre le monde qui l’entoure de centaines de couleurs qu’il est pourtant le seul à voir. Il passera donc le plus clair de son temps tout seul à jouer pour son propre plaisir car il déteste les cohues informes qui l’aveuglent de couleurs sans queue ni tête. Il est très rare qu’il apprécie véritablement quelqu’un à moins que sa voix ne soit assez belle pour lui, sans quoi il risque de ne même pas prendre la peine de l’écouter pour éviter d’avoir à voir une œuvre ignoble.

• CAPACITES :

Informations non transmises.

HISTOIRE

Zaël était un être humain tout à fait normal à la naissance, mis à part sa synesthésie bien entendu. Et il vivait plus que bien avec sa famille, une petite vie tranquille loin des quartiers élémentaires de la ville, une famille humaine tout ce qu’il y avait de plus normale, il allait à l’école, avait des amis, apprenait à jouer du violon… Jusqu’à ce qu’il s’éveille.

Son don était brutal, immensément brutal. Et il s’était réveillé au pire des moments. Il s’entraînait tranquillement à l’aide de son violon lorsque c’était arrivé, les yeux fermés, concentré sur sa musique qui remplissait sa maison, berçant ses parents qui l’écoutaient tranquillement… Jusqu’à ce qu’il perde le contrôle.

Il n’avait même rien senti au début, si ce n’est une légère gêne au niveau des oreilles et de la gorge, comme si on venait d’augmenter le volume de tout ce qui se trouvait autour de lui, et surtout que sa gorge lui grattait terriblement. Et il toussa. Une première fois, laissant un son rauque et gras quitter sa gorge avant d’être suivi par le bruit de vitres qui volaient en éclats, ainsi qu’un tremblement sourd. Il avait alors ouvert les yeux pour constater la destruction d’une partie de sa maison, les cris retentissant alors au loin, puis de plus en plus près, de plus en plus forts… Mais ils ne se rapprochaient pas. C’était les sons qui se tordaient et s’amplifiaient pour venir lui faire vibrer les tympans… si fort… si vite. La douleur se faisait de plus en plus présente, sa vision se brouillant sous les couleurs informes qui venaient lui remplir la vue.

Plus rien n’avait de sens, tout était coloré, trop coloré. Ses oreilles coulaient de sang alors que ses tympans s’étaient percés sous l’assaut de bruits parasites plus puissants les uns que les autres, ses mains étant machinalement venues tenter de les boucher… trop tard. Alors il se mit à hurler de douleur, même s’il ne pouvait plus l’entendre. Les couleurs s’étaient calmées, tout comme le brouhaha autour de lui… il n’entendait plus rien, ce qui fut encore plus destructeur pour les gens autour de lui. Aucun moyen de savoir s’il criait ou murmurait, seules les ondes et le son vibraient encore au rythme de ses cordes vocales qui faisaient s’écrouler encore un peu plus des alentours à chacune de ses plaintes…

Jusqu’à ce qu’il finisse par s’évanouir.

Il ne savait pas combien de temps, peut-être quelques heures, quelques jours. Mais lorsqu’il ouvrit les yeux, il avait été transporté loin du drame, et surtout loin des cadavres de sa famille, morte sous les décombres. Il les avait tué sans le vouloir, à cause de ce pouvoir dont il n’avait jamais voulu… et pourtant il était toujours là, lui. Tout seul, loin de là où il avait grandi. Et il ne put même pas pleurer, ou du moins pas ouvertement. Sa voix lui avait été prise, bâillonné comme un monstre en cage avec une muselière, on lui interdisait d’ouvrir la bouche, et surtout de parler. Il était attaché sur son lit, pieds et mains liées pour qu’il ne puisse pas retirer son bâillon, condamné à attendre qu’on daigne venir le libérer ou quoi que ce soit d’autre.

L’attente fut longue, très longue. Le temps passait vraiment moins vite quand il ne faisait rien après tout, et il crut devenir fou à ne rien faire d’autre qu’observer et sentir, ses tympans toujours percés. Du moins jusqu’à ce qu’il ne distingue une ombre passer, relevant alors la tête en direction de celui qui deviendrait son mentor, et un peu plus tard encore, son roi.

Zircon fut celui qui lui apprit à contrôler un tant soit peu ses capacités, évitant ainsi qu’il ne devienne aussi destructeur pour lui-même que pour les autres. Mais son pouvoir restait instable, et même s’il put rendre sa vie un tant soit peu normale, même son entraînement ne put lui rendre sa voix et son ouïe. Ainsi ses capacités ne peuvent encore à ce jour qu’être exploitées qu’à travers un instrument, son violon. Sans quoi la plupart d’entre-elles se retrouvent instables et aussi dangereuses pour lui que pour les autres.

Et pourtant une fois avec son instrument en main, il devient une véritable arme mortelle et silencieuse, capable de tuer sur d’assez longues distances, même si du coup le combat au corps à corps n’est pas spécialement son fort. Il se spécialise donc dans l’assassinat, sniper d’un genre assez particulier puisque ses victimes n’ont le temps que de se rendre compte que le silence de la mort tombe sur eux avant que la douce musique macabre de son violon ne vienne leur offrir une dernière valse mortelle.

• Particularité physique : Zaël est atteint de Synesthésie, c'est-à-dire qu’il voit les sons en couleur. De même qu’il ne contrôle pas bien ses pouvoirs, et qu’il ne parle donc jamais pour éviter de créer de trop fortes ondes qui risqueraient de tout détruire autour de lui. Il porte aussi un casque en permanence pour éviter de percevoir tous les sons sur de très longues distances à cause de ses pouvoirs qui n’en font qu’à sa tête.

UNE FORME EVEILLEE ?

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