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Image de Francisco  Moreno

Jaldair Darnok

Développeur Informatique

26 ans • Semi-éveillé • Royaume Gris

Pouvoir de l'eau (La manipulation des fluides vitaux)

• CARACTERE :

Jaldair est quelqu’un de très… renfermé. Au premier abord, au quotidien, il peut être timide, un peu anxieux, assez replié et peu soucieux de sociabiliser, parlant peu et seulement par nécessité.

Devant des connaissances, il se montre plus ouvert. Il se permet de parler un peu plus librement. Il révèle une personnalité plus pointue, soucieux du détail et très perfectionniste (parfois à en être génant). Il n’hésite pas à faire de petits commentaires ou anecdotes sur un sujet, tentant d’enrichir la conversation sans pour autant étaler un savoir pédantesque.

A moins d’être invité à discuter, il ne parle que peu en dehors de ses commentaires, et il n’invite pas à la discussion si elle n’est pas déjà ouverte sur un sujet ou il se sent à l'aise avec.

Quant à ses amis, il en garde un cercle plutôt restreint. Toutefois, en leurs présence, il se montrera plus joyeux et ouvert à la conversation. Il ajoute souvent des petites blagues et hésite moins à parler et discuter sur divers sujets. Malgré tout, il ne parlera que très peu de lui et comment il se va, et évitera toute discussion à ce sujet, exprimant une gêne ressentie quand on lui demandera si il va bien avant de changer de sujet.

Dans sa vie et dans son travail, Jaldair fait part d’un sérieux et d’une détermination qui lui permettent de bosser sans problème pendant plusieurs heures sur un problème. Il est très strict et dur envers lui-même, et se refuse de faiblir sur une tâche. Il refuse toutefois aussi de rester bêtement bloqué sur un seul problème, et ira juste en résoudre un autre, ou alors faire une pause pour se détendre les connexions nerveuses.

Jaldair est dès lors une personne au sang froid, qui n’agit que rarement sur un coup de tête. Il tente toujours de réfléchir aux conséquences de ses actions, et agit souvent dans la prudence. Il n’aime pas chercher le conflit quand celui-ci n'est pas nécessaire. Enfin, et peut être un point notable, est une forme de sagesse.

Il s’est développé, à force de réflexions, une philosophie et une pensée qui peut parfois surprendre. Il possède certains axiomes et règles de morales extrêmement poussés parfois, au point de surprendre par ce qu’il peut dire. En discuter avec lui peut toujours être intéressant, pour ce qu’il peut apporter à ce genre de conversations.

Mais quand il se retrouve tout seul, bien souvent chez lui, et bien une toute autre personne se détache alors. La ou dehors il place apparences et faux semblants pour se cacher, il est très différent à l’intérieur.

En réalité, le jeune homme ressasse doutes et pensées et sur-réfléchit à tout. Quand laissé à penser, il revient sans cesse à ces questions. Il se demande toujours si il a fait les bons choix, si il devient une bonne personne. Il se pose toujours des questions sur lui, sur qui il est, qui il a été et veut être, et ne peut s’empêcher d’imaginer nombres de scénarios dans sa tête. Des tragédies, des aventures entières peuvent s’y dérouler en une journée. Mais jamais il ne trouve le bon scénario.

Il se sent coupable. Coupable de nombreuses choses, même celles dont il n’est pas responsable. Il s’en veut pour une infinité de choses, et cela lui donne l’impression d’être quelqu’un d’horrible. Il a tendance a se blâmer pour tout et n’importe quoi, parfois même quand il sait qu’il ne devrait pas.

Il se sent… extérieur. Comme si il n’existait pas vraiment dans ce monde, autrement que par ses apparences. Comme si il ne se définissait plus que par son masque, celui qu’il a crée. Et il se sent comme un manipulateur, qui joue avec sa propre vie comme on jouerait avec un jouet sans valeur, pour n’en tirer qu’une histoire plus intéressante a son goût. et cela rajoute à sa culpabilité.

Alors il se punit. Il les repousse et se punit par la douleur. La douleur et l’auto-mutilation, car c’est son prix, ce qu’il mérite. Son prix pour tout ce qu’il a fait, et tout ce qu’il n’a pas fait. Et il se frappe encore une fois.

• CAPACITES :

C'est un semi-éveillé reptile.

La manipulation des fluides vitaux est une manifestation de type eau du gène V, caractérisé par la capacité à utiliser les liquides corporels comme bon leur semble. On peut bien évidemment penser au sang, qui est l’un des premières et plus évidentes utilisations de ce pouvoir, cependant d’autres liquides tels que les sucs gastriques, peuvent être plus rarement utilisés.

Afin de pouvoir manipuler les fluides, l’hôte doit d’abord se trouver à proximité plus ou moins directe du fluide qu’il souhaite manipuler, ceci afin de marquer le liquide. Une fois le liquide marqué, l’hôte en a le libre contrôle et peut des lors les manipuler a sa guise, bien que passé une certaine distance, il en perde le contrôle. Ce ne signifie pas pour autant que le liquide n’est plus marqué, juste plus contrôlable avant qu’il ne se retrouve a portée de nouveau. ll ne peut d’ailleurs pas non plus les extraire directement du corps en question, signifiant la nécessité d’une ouverture afin de permettre la sortie des fluides. Une fois qu’il se trouve à proximité du fluide, celui-ci en prend alors le contrôle, et peut le manipuler à sa guise, dans une certaine portée. Sa portée de manipulation, qui est de 6 / 7 mètres environ, est très différente de sa portée de marquage, qui est aux alentours de 10 centimètres. Une excellente maîtrise de la mutation permettra quand même d’étendre ces deux portées.

La nécessité d’une ouverture peut souvent pousser l’hôte à devoir en pratiquer une d’eux même, par le biais de l'automutilation. L’afflux de sang offert par l’ouverture en permettra l’extraction d’une certaine quantité. Il n’est toutefois pas possible de réabsorber tout sang manipulé. En effet, le corps le considère dès lors comme un corps inconnu, et les détruit. Ceci entraîne des anémies, plus ou moins sévères. Une régulation de son utilisation est alors nécessaire afin d’éviter des pertes sanguines trop importantes.

Le propriétaire du don peut aussi, comme précisé plus haut, manipuler le sang d’autres êtres vivants. Toutefois, comme précisé plus haut, une distance minimale assez courte entre la peau de l’hôte et du liquide est nécessaire, limitant cette manipulation sur des êtres vivants hostiles. Il ne peut, de plus, pas diriger et manipuler les liquides directement à l'intérieur du corps d’un être encore en vie.

Enfin, Il est possible pour un hôte, (bien que jaldair ne soit pas encore en maîtrise de cet aspect du don) de ressentir approximativement la présence de liquide marqué dans l’espace, à une distance et une intensité plus ou moins variable selon l’expérience encore une fois.

Une personne manipulant les fluides vitaux est un adversaire dont la puissance varie selon la durée, la puissance et le type d’affrontement : mettez la dans une situation de face à face, et elle sera limité par la quantité de liquide manipulé de même que par sa piètre condition physique (Jaldair est une personne très faible physiquement, et auquel s’ajoute l’épuisement, la fatigue, l'essoufflement/insuffisance respiratoire, la baisse de la concentration et les étourdissement qui sont de symptômes de l’anémie, dont ils est victime en quasi-permanence)

Mettez toutefois cette même personne dans un combat de groupe ou sur un champ de bataille, et elle pourra devenir un adversaire dont il faut se méfier: Si il est couvert par ses alliés, il aura accès à de plus grandes quantités de liquides vitaux au cours de la bataille et pourrait se montrer bien plus dangereux.

HISTOIRE

Jaldair Darnok est né le 12 janvier 2032, de l’union d’Amélie Smith, une astronome australienne, et de Kardan Darnok, un médecin japonais, qui habitait la province de Miyagaki. Il se rencontrèrent en 2028, 5 ans après la découverte du gène V. Plusieurs recherches a l’époque portaient sur le gène V, et trouver un moyen de le refouler. Ceux-ci travaillaient alors sur une potentielle exposition à un rayonnement spatial, qui aurait pu provoquer la mutation génétique dont on commençait à soupçonner l’existence. A cette époque, il était courant de travailler et se réunir en télétravail. Beaucoup craignaient la présence d’un mutant parmi eux. Peur encouragée par les mesures prises par les différents gouvernements pour tenter d’en traquer les porteurs.

C’était lors d’une réunion de travail pour tenter de crédibiliser la théorie du rayonnement spatial. Suite à la réunion, ceux-ci développèrent l’envie de se connaître. Ils décidèrent de se donner rendez-vous au Japon, pour une durée d’une semaine. Puis ils se
revirent une deuxième fois, et une autre encore, jusqu'à finir par se marier environ un an plus tard. Amélie décida alors de s'installer chez Kardan, pour s’y établir définitivement.
C’est aussi la bas que naquit Jaldair Darnok, quelques années après.

Au final, il passa la majeure partie de sa vie sous la Guerre. déclaré sous ses 4 ans, ses seuls souvenirs d’avant guerre sont ceux qu’il tire de photos souvenirs, rangées dans des dossier qu’il n’ouvre plus. Il se souvient à peine de cette période. C’était un chaos monstre. Il lui revient sa mère choquée, devant des flashs flamboyants. Il lui revient des discours de colère, de crainte, sous des défilements d’images.

A partir de ce moment-là, tout ce qu’il connut fut la crainte. Celle que du jour au lendemain, tout s’écroule, que quelqu’un perde le contrôle. Celle qu’il soit pris pour cible. Celle que ce soit ses parents. Celle qu’il perde ton sang froid, et qu’il soit celui qui répandra le sang. Depuis, il ne cesse de se méfier de lui-même, et ne fait jamais vraiment confiance à quelqu'un, malgré la manifestation du gène.

Il y eut aussi la prudence, le maintien de soi. Qui ne peut se permettre de l’être quand, chaque jour, on annoncait que plus de personnes encore avaient été exécutés, quand chaque jour, on voyait défiler dans la rue des soldats en mission ? Personne n’aurait pu dire ce qu’il peuvent faire si on perdait, ne serait-ce que d’un peu, ton sang froid devant-eux.

Et enfin, le silence. Le silence quand un camarade n’était pas revenu le jour suivant les prélèvements sanguins. Celui qu’il pratiquaient chaque année, dans une nouvelle campagne pour rassurer la population. Celui dans lequel on s'enferme, on mure tout ce qu’on ne montre pas aux autres, de peur que “ce ne soit pas normal”. Le silence, sur ces pulsions qu’il as eu, ces pensées étranges, extravagantes. Celui qui isole du monde.

◘ Warning : scène de violence (auto-mutilation et violences)

Jaldair se rappelle particulièrement du jour où il a été pris d’une impulsion. Il s’en |voulait. Il s’en voulait que son ami fasse partie des “disparus le lendemain”. Il s’en |voulait que ce ne soit pas lui-même qui soit pris. Il voulait s’ouvrir le thorax, s’arracher le bras. Il s’imagina alors qu’il le faisait. Il s’imagina doté d’une puissance et d’une rage |telle, qu’il se retirait le bras de l’épaule. Il voyait les chairs se déchirer, le sang couler, le |bras encore mouvant.il entendait la peau, les os se détruire, le muscle se détacher. Il sentait le liquide chaud encore battant lui dégouliner à flots sur son corps, sur le |bourreau. Et dans sa main, il avait encore ce pouvoir. Il pouvait encore détruire ce morceau palpitant, il pouvait encore provoquer cette gerbe vermeil, cette destruction folle. Il avait cet accomplissement, cette douleur qui lui parcourait l’esprit. Il ressentait |cette rage animale irrépressible qui lui ordonnait de recommencer, de ressentir cette sensation encore. Il ressentait cette impulsion de tuer, encore, encore et encore et encore, pour ne plus rien ressentir que le sang, et la destruction.

De ce jour, il eut d’autres impulsions, toujours aussi violentes. De ce jour, il se voit encore, à prendre délicatement l’oiseau mort de la gouttière, avant d’en sortir les frêles tripes une à une, et de les broyer entre ses mains, retrouvant cette satisfaction, cette |impulsion dans le sang. Il craint toujours de ne plus se retenir, d’enfin passer à l'acte, d’enfin faire couler le sang tel que lui dicte cette impulsion soudaine, qui lui revient parfois.

Et puis vint cette vision d’horreur et d’enfer, quelques mois plus tard. Celle qui lui avait montré les dégâts que pouvaient causer un “mutant”. Non pas les images qu’en montre le gouvernement, non. Celle en vrai. Celle où la personne se bat face à une armée. Il n’avait pourtant rien eu d’un monstre, ou d’un tueur. Et pourtant, c’était bien son voisin du dessus, qui se battait ici. Celui qui habitait un appartement a peine tenu en ordre, puant le chou, et qui le gardait plus jeune. Celui qui racontait ces légendes et fables qu’on aimait tous entendre enfant. Dans ses vêtements déchirés, il se battait comme il ne pouvait que le faire que face à une force, s’alliant avec le désespoir. Il n’a pas mangé ce soir-là. Il ne put supporter de voir les allocutions habituelles. Pas après ce qu’il avait vu.

Beaucoup, beaucoup de questions fusent à travers sa tête. Il cherchait à qui la faute, il cherchait qui il était. Il craignait qui il était, qui il pouvait être. Ces crises, ne pourraient-elles pas être un signe précurseur ? Est-ce à cause d’elle ces comportements ? Qui était il ?

Les questions fusaient, tourbillonnaient et s'entremêlent en un harcèlement continu. Si il ne pouvait se juger lui-même, alors qui le pouvait, sous le silence de ses paroles ? Il se forma un compagnon. Il lui donna une forme, une expression. Un avis extérieur qui saurait tout de lui, comme une subdivision de son esprit. C’était tout de son esprit fait, et pourtant un être différent encore. Il ne saurait dire encore aujourd’hui s' il saurait le faire taire s' il le voulait, car dès lors qu’il y pense, il parle avec plus d'insistance. Il soulève les points qu’il ne voit pas, le contredit, rationnellement.

Dès lors, il ne s’en débarrassa plus. Il l'accompagne partout, traînant avec lui doutes et hésitations. Il était là quand les campagnes s'enchaînaient. Quand on annonçait avoir fièrement tué les mutants, il hésitait à y voir vraiment une réussite. Ne pouvait-on pas les aider après tout ? Il s’en voulait de participer a une telle mascarade, a ne rien dire, a ne pas se lever. Il s’en voulait de ne pas se rebeller. Alors, chaque soir, quand il faisait son détour par le parc. Alors chaque soir, quand il pensait à tout cela, il ramassait son bâton, et il se punissait, encore et toujours, jusqu'à ne laisser que la douleur. Il commençait à ne plus que débattre avec lui-même. Il réfléchissait à s’en rendre malade. On lui demandait parfois si il allait bien. Mais il n’allait pas bien. Il le sentait. Quelque chose n’allait pas. Et pourtant, il s’évertuait a répondre : “Oui, oui”.

Puis vint cet après-midi. Son père était alors débordé de travail. On le voyait souvent passer 1 ou 2 nuits à l'hôpital d’affilées. Ses cernes se creusaient un peu plus chaque jour. Il nous disait que la situation s’envenimait. Le gouvernement n’arrivait plus à contrôler tous les mutants qui apparaissait dans le coin. Les rumeurs laissaient croire à un prochain mouvement de force de la part du pouvoir. Sa mère a décidé de l’envoyer chez un ami, dans la préfecture d'Oita. On ne les reverra jamais. Qui sait si ils furent pris sous les décombres, ou si ils ont survécu. Un foyer n’est jamais que plus triste sans ses parents, ou sans l’amour. Et il ne pourrait jamais s’excuser pour être parti, la ou eux ont connu l’enfer. Pour être parti, la ou eux sont restés.

Qui se souvient encore de ce jour, peu après la destruction totale de Miyagaki. Celui ou il s’était retrouvé allongé, dans sa chambre, a l’heure ou rentraient la plupart des travailleurs, et qu’on l’avait retrouvé la, par terre, allongé désespérément, les écouteurs à fond dans les oreilles, le bras lacéré de deux profondes entailles. Il n’arrivait qu'à se concentrer sur la musique. La musique et la douleur, pour tenter de se racheter envers ceux qui ont souffert. Pour tenter d’oublier qu’ils s’étaient sacrifiés là où il avait eu la chance de survivre.

De là, il n’eut pas plus d’autres choix que tout le monde à : avancer. malgré tout les coups d'œil que tu jetteras derrière, tu avanceras toujours. Toutefois, après cela, jamais il ne sentit son cœur séparé aussi loin des autres, toujours caché derrière faces, faux semblants et manières. Il se réfugia dans l’informatique. Il était bien plus aisé de parler a quelqu’un qu’on ne voyait pas, a quelqu’un dont on ne pouvait pas voir la réaction, et où l'on ne pouvait voir que ce que tu montrais. Il était bien plus aisé de parler à un ordinateur. C’est bien d’ailleurs ce qu’il fait toujours. Au point qu’il décida d’en faire un métier. Il rentra dans une université de technologie d’une grande ville voisine, dans la préfecture de Miyazaki.

Tout aurait pu aller pour le mieux. Tout aurait pu rester sans aucun soucis. Si le |gêne V ne s’était finalement pas manifesté. Hé, j’imagine qu’il n’aurait pu tomber sur |mieux et pire à la fois. Il s’était encore ouvert la jambe, en partie pour couvrir cette |insupportable sensation que tout tournait autour de lui. mais cette fois çi, l’impulsion |le frappa de plein fouet. Il devait encore voir le sang couler, la chair découpée. Il devait |encore frapper. Il se donna encore un grand coup du couteau. Le sang volait, tachait le |bureau, sous le bruit sourd du bandage et des muscles découpés. Le liquide chaud lui |dégoulinait. Son voisin de chambre le regarda déconcerté.

Plus, plus ! Il rassembla le sang encore chaud, et l’envoya en une violente gerbe sur son ami. On entendit son bras craquer, écrasé contre le mur. Un gémissement franchit ses lèvres, avant d’y être refoulé par une nouvelle gerbe. Il dégoulinait. Il lui empala le bras. La chair traversée par le projectile, on percevait sa douleur sous ses hurlements. On apercevait le mur rouge à travers son bras. L’adrénaline du sang lui monta au cerveau, bestialement satisfait. Il en fallait plus. Couteau en main, il trancha violemment dans le torse. Plus de sang. Sous sa lame, il sentait la chair se détruire, s’ouvrir sur les entrailles mouvantes. De cette plaie, on pouvait distinguer les os d’un blanc entre deux flots rouges. Il ne criait plus.

Et si il lui broyait le thorax, et si il le broyait entièrement ! Il posa le pied dans la plaie. Il voulait appuyer, plus, et plus encore, jusqu'à l'écraser entièrement au-delà de ce que sa jambe ouverte lui permettait.

Grognement. Il voulait sentir cette sensation de destruction ! Il devait ressentir cette sensation qui lui manquait. La porte s’ouvrit en trombe. 3 autres étudiants. Il leur envoya une nouvelle vague, sous un déchaînement de force. Plus d’os qui craquent. Plus de douleur. Plus de sang. Plus de peur. Il conjura plusieurs couteaux sanglants, et les envoya. On les entendait s'enfoncer dans leur chair, tranchant à travers veines et les nerfs, provoquant de nouvelles effusions de sang. Encore des cris. Il se pencha sur le corps de son ami, le transperça d’un couteau avant de le retirer dans une grande tranche, puis de le faire, encore et encore. Chaque coup projetait un peu plus du liquide vermeil. Il broyait ses entrailles, découpait ce qu’il |restait. Il voulait le découper, encore, jusqu’a ce qu’il ne reste qu’une flaque écarlate.

L’alarme retentit. Une des élèves était encore sur le pas de la porte, gémissant. Son genoux était tranché, incapable de se lever. Le jeune homme se leva, et se dirigea |lentement vers lui. Sa peur se lisait dans ses yeux, sa crainte. Il prit tout le sang qu’il pouvait, le rassembla et le compacta en une énorme masse. Ce n’était pas encore assez. Pourtant il la fit s’abattre. D’un coup, le couloir fut submergé par le liquide chaud. Sa victime fut écrasée au sol, geignant dans le bain de sang. Il recommença. On entendait son dos craquer, son souffle se couper sous une cascade sanglante. Il suffoquait. Alors il continua à l’arroser, en continu, jusqu’a plus rien ne bouge.

Il en voulait encore, il en avait encore besoin. Enfin il se sentait plein,heureux, |complet. Il ne ressentait plus rien, mais un accomplissement, une complétion totale de |son âme. Mais il fut soudainement victime d’une vive douleur au crâne, suivi d’un noir total.

Il se réveilla au poste de police le plus proche. On lui apprit qu’il avait été stoppé dans son élan meurtrier avant d’arriver ici. L’histoire de son massacre avait déjà commencé à faire bruit dans les nouvelles locales. Il ne sait plus combien de temps il avait passé évanoui.

Suite à l'activation de son gène V, Jaldair découvrit aussi avec la plus grande pénibilité, qu’une partie de son bras gauche s’était recouvert de larges écailles bleu-vertes, qui même si suffisamment solide pour le protéger d’une partie des coups, gênait grandement ses mouvements et attirait grandement l’attention. Il évite de le montrer et tente toujours de couvrir son bras depuis.

On lui apprit aussi qu’il devrait être auditionné et passer quelques tests physiologiques et psychologiques afin de déterminer sa peine. Il fut au final condamné à dédommager les familles des victimes, présenter des excuses à ces dernières, être renvoyé de l’établissement scolaire où il se trouvait sans possiblité d’y retourner, suivre un stage de sensibilisation au gène V, et a rester sous la surveillance et le suivi d’une autorité désignée pendant une durée d’un an, ainsi que de rester dans la région et disponible aux autorités. De plus, il fut prononcé une peine avec sursis, dans le cas d’un autre incident.

Jaldair fut des lors hébergé chez l’autorité en question. Au final, jaldair resta deux ans chez cette personne. Il en profita pour parfaire un peu sa maîtrise du pouvoir, ainsi que d’apprendre la programmation en autodidacte. Puis, il prit son indépendance, non sans remercier chaleureusement la personne, et de devenir développeur java freelance.

• Particularité physique : Jaldair est une personne de taille et poids moyen (1 m 62 pour 56 kilos). Son physique en lui-même ne présente pas de grande particularité, si ce n’est que son bras gauche, de l’avant bras compris jusqu'à l'épaule, est couvert de larges écailles bleu vertes rigides. Il est assez mince, a la limite du rachitique, et présente un teint très pâle, en partie inhérente à ses anémies. Son visage présente deux grands yeux azur, souvent accompagné de cernes marquées, et des cheveux brun clair qui n’ont clairement jamais vu un peigne.

— Autres —

- Il a encore cette tendance de s’imaginer une voix (anglaise) dans sa tête, pour dialoguer sur ce dont il ne parle pas, ou juste critique sur ce qu’il fait et pense.
- Il est assez gêné que les gens sachent à propos de son bras gauche, ce qui l'amène à toujours couvrir son bras/porter de manche longue en public, peu importe la situation.
- Il est toujours parfois victime de ses pulsions. Celles ci sont toutefois inconstantes (Il peut en voir plusieurs en une journée comme aucune en plusieurs semaines) et ne durent jamais longtemps (5 a 7 secondes maximum). Un incident comme celui de l’université technologique de Miyazaki ne serait pas a se reproduire involontairement.

UNE FORME EVEILLEE ?

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