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Image de Christoffer Engström

Vladimir Tepes

Roi du Royaume

37 ans • Non éveillé • Royaume Bleu

Pouvoir de l'eau (le sang)

• CARACTERE :

Vlad est très calme de nature, ce qui peut parfois lui donner un air assez hautain et fier, ce qu’il est, mais sans vraiment le faire exprès. Il possède une aura assez noble naturellement, et sa manière de se comporter renforce encore cette impression qui peut parfois lui donner un air “supérieur” sans qu’il n’y fasse vraiment attention. Il déteste l’injustice et la persécution plus que tout, bien qu’il accorde une importance capitale aux règles et à la hiérarchie, ce qui peut parfois créer quelques tensions vis-à-vis des autres. Il n’est cependant pas stupide, loin de là, et ne se prend pas pour le roi de ce qu’il n’est pas, et n’attendra donc rien de spécial venant d’un membre d’une nation autre que la sienne.

De même qu’il n’a jamais vraiment voulu être roi pour commencer, et qu’il s’est retrouvé sur le trône par l’influence de sa famille et surtout sa puissance, chose qu’il n’apprécie pas spécialement mais avec laquelle il a appris à faire. Il a aussi tendance à être indifférent face à ce qui ne le concerne pas, et ne discute pas beaucoup à cause de son éducation loin de tout et tous. Il n’a pas beaucoup l’habitude de parler et ira bien souvent à l’essentiel, même s’il possède tout le savoir nécessaire à la bienséance et à la vie à la cour.

• CAPACITES :

Informations non transmises...

HISTOIRE

Les pouvoirs de Vladimir se sont éveillés dès la première apparition du gène V, et il était jeune. Très jeune. Un bébé de deux ans à peine qui faisait ses premiers pas dans la vie et dans sa famille… et quelle famille. Il était né noble, dans une famille de longue histoire, noble de génération en génération et avec une fierté sans pareille… Alors avoir un enfant doté de pouvoir était une aubaine, une manière pour eux de prouver leur supériorité sur tous les plans, et surtout d'asseoir encore un peu plus leur position, voire de l’améliorer.

C’est ainsi que sa vie changea radicalement du jour au lendemain. D’enfant joyeux et volatile, s’intéressant à tout, il devint renfermé, calme et froid à mesure qu’on le forçait à s’entraîner encore et encore, jour après jour, nuit après nuit. Il était devenu prisonnier de sa propre maison, enfermé entre les murs de ce qui fut auparavant son chez lui, reconverti en prison dans laquelle sa seule occupation était d’apprendre à contrôler et à dominer toute chose pour la fierté d’une noblesse dont il se fichait de plus en plus, et surtout d’une famille qui devenait lentement étrangère.

Et les années passèrent, lentement, très lentement. Les jours ressemblaient à des semaines, les semaines à des mois et les mois en années. Il n’était même plus triste, encore moins heureux. Juste formaté à s’entraîner, à maîtriser l’eau et plus encore, à la plier et la courber de toutes les manières possibles pour atteindre la perfection. Il dormait peu, mangeait tout autant et passait parfois de longues nuits à vomir et à cracher du sang sous l'œil froid de son propre père qui le surveillait pour être sûr qu’il s’adonne à sa tâche. Il était devenu une machine, un robot programmé à s’améliorer encore et encore, et plus il devenait puissant, plus il sentait son humanité le quitter. Même ses yeux dorés s’étaient teintés à la couleur de ce qu’il crachait nuit après nuit, devenant deux rubis rougeoyants dans la nuit. Ses cheveux d’or étaient devenus noirs, privés trop longtemps de la lumière du soleil qu’il ne voyait plus que dans ses souvenirs ou lors des trop courtes “promenades” qui l’emmenaient jusqu’à la cuisine, quand on l’autorisait à faire une pause d’une petite dizaine de minute pendant la journée.

Et d’enfant, il devint adolescent. Passant ainsi le cap de 15 ans lorsque la guerre éclata, et qu’on l’envoya sur le champ de bataille. Un enfant, dénué de sens commun, et d’âme plus simplement. Une arme froide et mortelle que la guerre termina de forger dans le silence macabre de la mort. L’eau était son arme, comme une lame glacée qu’il utilisait pour transpercer encore et encore la chair et les os, tuant sans une once d’émotion alors que les corps s’empilaient et que le sang coulait à flot… Et c’est là qu’il évolua, une fois de plus. Au milieu d’une mer rouge et poisseuse, au milieu de la mort et de ce liquide si propre à elle, il contrôla le sang. Il le plia à sa volonté, l’utilisa comme une faux cristalline de souffrances et de remords pour tuer toujours plus en offrant comme ultime vision à ses victimes, son visage impassible décoré de ses deux yeux brillants de la même couleur que le sang de leurs frères tombés au combat.

Un Roi était né.

Longue fut la guerre, encore plus ses entraînements qui redoublèrent d’intensité lorsque sa famille apprit ses faits d’armes. Si l’eau était son élément naturel, le sang semblait être devenu plus prestigieux encore, et il lui faudrait donc le contrôler à la perfection, lui aussi. Alors il continua à aller de champ de bataille en champ de bataille, fauchant les vies et privant de sang tout ceux qu’il croisait, comme s’il était devenu l’avatar même de la mort qui marchait là où la folie avait détrôné le bon sens. Il était craint, comme tous les rois, mais quelque chose était différent chez lui. Son absence totale de but ou d’émotions. Il n’était pas là pour défendre une quelconque cause, encore moins pour s’amuser ou par devoir… il tuait, encore et encore… pour rien. Comme la guerre elle-même, qui prenait des vies innocentes qui n’étaient parfois là que par un concours stupide de circonstances, et qui emportaient des êtres qui n’avaient rien demandé. Il était l’incarnation même de ce non-sens.

Et il continua ainsi pendant dix longues années, à perfectionner sa maîtrise sur le champ de bataille sans jamais s’arrêter, ne partant qu’une fois tous ses ennemis tombés. Plusieurs légendes naquirent à son sujet durant le conflit d’ailleurs, l’enfant de la mort, le suceur de sang, le vampire, démon,... . Nombreux furent ses surnoms, encore plus ceux qu’on n’ose prononcer, même en son absence. Il fut reconnu pour sa cruauté, sa soif de sang et son indifférence face à la mort, même si la vérité était tout autre. Il n’était pas cruel, encore moins sanguinaire, il était juste fatigué, incroyablement fatigué des conflits, de la guerre et plus encore, de sa propre existence. Il n’avait jamais connu ni amour, ni amitié, ni joie ni bonheur. Il avait été créé de toute part pour devenir un roi, pour être puissant, dominant toute chose à ses pieds… mais à quel prix ? Il était devenu ce qu’on avait toujours attendu de lui, il maîtrisait son don à un tel niveau de perfection qu’il pouvait sentir le sang couler dans les veines de ceux sur lesquels il posait les yeux… mais à quoi bon ? Il n’en ressentait aucune joie, pire encore, cela ne le fit que le conforter un peu plus encore dans sa mélancolie profonde… il avait fait tout ça pour rien… et la vie elle-même semblait le condamner à continuer ainsi encore longtemps, car s’il voyait les autres vieillir et se dépérir, son corps, lui, semblait s’être figé depuis quelque temps déjà.

Alors il tenta d’oublier. De se plonger corps et âme dans sa fonction royale pendant que le pays se relevait lentement de la destruction de la guerre. Il avait étudié longtemps le fonctionnement d’un pays, encore plus l’économie et la politique puisque ses parents avaient toujours voulu faire de lui un Roi… Mais même ça n’avait suffit à lui faire retrouver un temps soit peu d’amour pour la vie, et c’est toujours comme une machine incroyablement bien réglée qu’il effectuait ses tâches sans jamais s’en détourner. Il ne vivait pas pour lui, encore moins pour sa famille qui n’avait plus de famille que le nom… il vivait pour son pays, celui qu’il devait gérer, sur lequel il régnait d’un étrange mélange de peur et de respect. On le redoutait pour ce qu’il pouvait faire, et on le respectait pour ce qu’il faisait, créant ainsi un équilibre parfait entre son image de tyran sanguinaire et de Roi juste et capable. Une dualité dont il se fichait, mais qui lui permettait de continuer à exercer son pouvoir sans jamais avoir de comptes à rendre, parce qu’il était puissant et capable… qu’on le craignait tout autant qu’on le respectait, ce pour quoi il avait toujours été formé.

UNE FORME EVEILLEE ?

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